C'est un petit film sympathique et bien fait, sans grande surprise mais distrayant.
Sans prétention, l'histoire suit Joel qui après une apocalypse nucléaire, rêve de retrouver Aimée, une jeune fille qu'il a embrassé le dernier jour où l'humanité avait encore des projets d'avenir.
Il va partir à la surface pour la retrouver malgré son incapacité notoire à se défendre et les grosses bestioles qui trainent à la dite-surface.
De rencontre en situation dangereuse, Joel grandira et s'émancipera.
Le titre ne ment pas. C'est une histoire d'amour, en tout cas pour Joel, et c'est une histoire de monstres : de grosses bêbettes bien visqueuses ou crochues qui, sans faire vraiment peur, dégoutent copieusement.
Joel c'est Dylan O'Brien et je l'aime beaucoup. Il est immédiatement sympathique. Joel est un personnage très attachant car il a de l'humour, il est vulnérable et trop idéaliste mais ce n'est pas une mauviette. Rien de bien compliqué au final pour O'Brien qui ressort, il faut bien l'admettre, une version un peu plus traumatisée de Stiles dans TeenWolf.
Le reste du casting est épars mais solide avec en tête Michael Rooker, toujours impeccable et lui aussi dans sa zone de confort.
Les effets spéciaux sont très honorables voir très bons pour certains et maintiennent bien leur qualité.
En outre, le film tire en plein dans le mille de l'actualité avec le confinement sous-terrain des survivants à la catastrophe, le désir de sortir et de pouvoir créer une réelle connexion avec d'autres personnes et pas que par la radio etc....
Ce n'est pas très subtil mais grace à Joel on prend un bouffée d'air frais sur une terre, certes envahie des gros cafards mais qui fait plaisir à voir dans toute sa verditude.
Une bonne surprise au final car je n'en attendais pas autant.