Un couple d'australiens en voyage de noces en Espagne. Le film a la réputation d'être le plus mauvais de Michael Powell, privé de son inséparable Pressburger. A vrai dire, le scénario est quasi inexistant, simple prétexte à visiter les plus hauts lieux touristiques espagnols de Grenade à Teruel en passant par Madrid. Mais Lune de miel est surtout un nouvel hymne à la danse avec notamment un très long passage consacré à L'amour sorcier. Les amateurs adorent, les autres ne sont pas insensibles à l'énergie et à l'esthétique des ballets. C'est selon. L'année suivante, Powell tourne Le voyeur, le plus étonnant et le plus pervers de ses films. Tout à fait autre chose.