En latin cela signifie « lumière éternelle » lumière éternelle, je la cherche encore...
Béatrice Dalle incarne une pseudo réalisatrice, actrice, enfaite on sait pas trop complètement éclatée qui utilise un langage de « jeune », non non je ne suis pas un boomer. Charlotte Gainsbourg aussi hautaine que soucieuse, au final elle dégage une bonne énergie (oui c’est un bon point pour ce « film » ou plutôt devrais-je dire moyen-métrage).
La photo est belle, y’a pas photo, sans mauvais jeu de mot, la lumière est travaillée, on retrouve un peu la même ambiance que dans Climax. Le film selon moi, le moins abouti de Gaspard Noé, mais je disais cela avant « Lux æterna ».
J’entends quelqu’un dans mon oreillette
dire « C’est un film de commande et de base etc.. etc... »
Certes mais entre nous, Noé nous à habitué à bien mieux.
5min de générique et de didascalies philosophiques sur « qu’est ce que doit faire un réalisateur »
45 min de dialogue sans queue ni tête, dans un bordel sans nom qu’est l’industrie du cinéma, cela m’à fait pensé à « Uncut Gems » mais les frères Safdie arrivent à mieux gérer ce genre de dialogue.
Durant ces 45min de blabla aussi creux qu’insipide nous avons droit à de beaux travellings dans une ambiance assez pesante « Il est où le Ténia !? ».
Ahhh le meilleur, la début mais enfaite non,la fin , 1 min de stroboscope, le moment où on se dit que ça part enfin dans du n’importe quoi, le moment où on se dit que c’est pour ça que l’on a payé 4 balles 50 !
Mais c’est déjà trop tard, générique de fin, sans vaseline, porte de sortie.
Gaspard Noé, stp, avec l’argent fait nous un de tes vrais films comme tu sais le faire si bien car la c’est même pas de l’art et essai.
J’entends déjà d’ici les gens qui arrivent pour me cracher dessus, échangeons dans la joie et la bonne humeur. Le cinéma c’est aussi ça.