Wladziu Valentino Liberace était un pianiste américain virtuose, homosexuel très extravertis. Tiré du livre de son amant Scott Thorson le film raconte l’une de ses grandes histoires d’amour.
Scott Thorson est un jeune homosexuel élevé en famille d’accueil à la campagne. Un soir il fait la connaissance de Liberace. Très vite les deux hommes deviennent amants. Liberace est un pianiste virtuose, extravertis, mais terriblement égocentrique. Aussi après avoir subit une opération de chirurgie esthétique pour se rajeunir, il décide de faire opérer son amant pour qu’il lui ressemble davantage. Malheureusement les calmants que prend Scott Thorson le rendent accro et paranoïque. N’arrivant pas à se sevrer il finit par s’embrouiller avec son amant qui multiplie les concerts. Finalement après 5 ans de vie commune Liberace et Scott Thorson se séparent. Quelques années plus tard Liberace qui n’a jamais cessé de collectionner les amants meurt du SIDA à 67 ans.
Durant les presque deux heures du film, on voit évoluer la relation entre les deux hommes. Après la rencontre, l’amour fou, la vie de couple ennuyeuse, l’opération de chirurgie qui rend Scott Thorson accro aux médicaments et Liberace qui même s’il veut que son amant se sèvre, ne fait rien pour l’aider, chacun s’enfermant doucement dans son petit monde. Scott devient parano et se repli sur les cadeaux de son amants pendant que celui-ci trouve refuge dans les bras d’autres hommes et sa carrière, se considérant comme un dieu vivant.


Matt Damon (Scott Thorson) et Michaël Douglas (Liberace) nous livre une belle performance. Je ne connais pas les personnages ni leur histoire, mais je trouve leur jeu excellent, en particulier celui de Michaël Douglas, tout juste guéri de son cancer au moment du tournage. D’autant plus qu’il avait habitué son public à des rôles de séducteurs machos. Pour moi qui n’avais jamais vu de films avec lui je l’ai trouvé très bon dans ce rôle de grande folle vieillissante. Matt Damon qui joue le rôle de l’amant de Liberace joue bien son rôle du jeune amant, dont Liberace bouleverse la vie.


Pour finir, dans le désordre, j’ai trouvé le style des années 70 et 80 bien reconstitués. Mention particulière à Dan Aykroyd dans le rôle de Seymour le manager de Liberace, et que je n’avais pas reconnu. En même temps je n’avais pas vu de film avec lui depuis les Blues Brothers 2000, dans lequel il porte l’éternel costume d’Elwood Blues (chapeau, costume trois pièces et lunettes noires).


Pour conclure c’est un bon film. Même si je ne suis pas sûr que tout soit parfaitement authentique, car tiré du livre de Scott Thorson.

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le 23 avr. 2015

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Joachès

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