Les Barbares du Carburant dans une Issue Fatale.

Résumé : Après une catastrophe mondiale, Max est à la recherche de nourriture et d'essence sur les routes désertes. Sa route le conduit jusqu'à une raffinerie, gardée par des gens honnêtes, aux prises avec un gang de barbares qui tentent de piller l'essence. Max va les aider en traversant plusieurs fois le désert, afin qu'ils puissent retrouver la liberté.

Histoire : Dans les scènes d'action, les cascades dangereuses font de nombreux blessés, mais les scènes sont gardées au montage. Le camp est construit dans le désert Australien, et c'est le plus grand décor d'un film Australien à cette époque. Alors que tous les véhicules du premier sont broyés, les garagistes chargés de l'affaire décident de conserver l'interceptor, mais l'équipe tombe dessus et la rachète. Mel Gibson a fabriqué le personnage pour le rendre aussi rude, il s'est coupé les cheveux et a déchiré ses vêtements. Même s'il y a du soleil, il faisait froid pendant le tournage, alors que la première version du montage était si sanglante qu'elle a été censurée. Le réalisateur a réussi à passer d'un budget minuscule à une grosse production avec ce film. Pour se concentrer sur les images, le réalisateur a monté le film sans utiliser le son, alors que le personnage en gyrocoptère a été ajouté au scénario, pour que la production utilise l'appareil dans les scènes aériennes. Réalisé avec un budget de 3m$, il rapporte 112m$ et remporte le Saturn awards du meilleur film international.

Équipe : Coécrit et réalisation de George Miller connu pour Trois mille ans à t'attendre. La production de Byron Kennedy. La musique de Brian May connu pour La fin de Freddy. Les effets de Jeff Clifford connu pour Gladiator, Hellboy. Côté casting, Mel Gibson, Bruce Spence, Michael Preston, Virginia Hey, Kjell Nilsson, Vernon Wells.

Avis : Dans une ambiance chaotique, on reprend les poursuites des terribles engins avec un montage idéal. L'intrigue apocalyptique enclenche des combats avec une violence extrême, aux allures de fresque interminable et développée à grande vitesse. Un film culte et référence du genre, rempli d'idées délirantes, dans un univers spectaculaire et effrayant.

Critique : L'ancien logo Warner engage un vieux générique pour établir le lien au précédent avec une introduction subtile, qui relance l'aventure après une guerre. L'histoire démarre dans une poursuite du personnage aux belles couleurs, avec une réalisation grandiose. L'univers du personnage dans les vestiges du monde redessine la même violence aux paysages magnifiques qui conduisent à une raffinerie pleine d’essence. Les événements imperturbables amènent à l'endroit entouré de barbares qui convoitent l'essence en imposant l'affrontement. L'intrigue dans la surveillance du refuge à l'ambiance sublime engage des tentatives de sortie qui déchaînent l'horreur des barbares.

Le plan du personnage avance un sauvetage qui le mène à la forteresse avec une nouvelle attaque, dévoilant la stratégie des deux camps. L'action oppose la civilisation aux barbares, pour mettre en avant le personnage qui propose une solution à la population dans la mission périlleuse d'un duo infernal. L'histoire plonge dans la violence de la confrontation en plaçant le personnage au centre du conflit, pour préparer la fuite du camp. Le combat accélère pour reprendre la route avec son engin, en redimensionnant les issues de la terrible lutte. Les nombreux personnages augmentent l'intensité des actions, pour un départ du personnage qui file vers la tragédie.

Les mécanismes violents de l'affrontement retournent à la fuite qui prépare un combat en face à face, dans une opération de la dernière chance. Les engins mécaniques préparent l'assaut en se rapprochant du dénouement qui lance une traque violente et spectaculaire. Le fantastique duel final aux actions terribles s'enfonce dans une violence inouïe, pour un film qui réinvente l'aventure avec une bataille sans merci de l’énergie. La technique irréprochable parvient à assurer le spectacle avec des images somptueuses, et de belles performances des nombreux personnages. Le rythme moins soutenu que le précédent offre quelques moments creux qui alternent la survie et les barbares, dans un univers cohérent et soigné pour l'époque du film.

> https://youtu.be/1uc-nDa0vWY?si=bwvr1UH22DoaS-3O