Mad Max Fury Road se concentre sur un artifice familier mais maîtrisé par peu d'auteurs : le pet routier.
Tension constante, relâchements par à-coups brutaux sans souillure du spectateur, délicat équilibre entre sorties de route qui repeignent trop vite le slip un peu naïf et maîtrise des virages avec mortier couleur marron fatals sur tissu fragile...
Tous ces thèmes doivent tenir lieu de cahier de route afin de produire un festival symphonique flatulent du plus bel effet !
Et il est peu dire que cet exercice est hasardeux.
On se souviendra des pets déchireurs type Need For Speed ou Fast and Furious et de la grève générale des femmes de ménage qui avait suivi après le tri du linge sale le lendemain.
Soyez rassurés, le vétéran George Miller nous prouve qu'il est encore possible de s'éclater avec du pet à l'ancienne !
Action non-stop bien fichue, histoire légèrement en roue libre mais plaisante, interprétation solide, concept de base non trahi : tout est là pour nous donner envie de balancer allégrement notre slip en fin de séance dans une machine à laver qui ne rechignera pas à lui faire subir un cycle complet de nettoyage sans toussotement intempestif.