36 ans après Mad Max premier du nom, Monsieur George Miller revient avec Mad Max: Fury Road, nouvelle équipe pour une nouvelle vie, Tom Hardy reprend le rôle de Max jusque-là tenu par Mel Gibson.
Mad Max: Fury Road c'est un Blockbuster qui se fout pas mal du Blockbuster traditionnel, en effet celui-ci ne repose pas seulement sur les effets spéciaux de bonne facture comme le ferai un film a très gros budget lambda, mais sur (entre autre) la Photographie signée John Seale dont c'est le 34ème long-métrage en tant que chef opérateur. On peut le dire, son travail sur le projet est énorme, et ce dès le premier plan où il nous montre qu'un simple plan fixe, peut relever du virtuose s'il est maitrisé.
Passons maintenant au coeur de l'action. Tout d'abord les acteurs, ils sont bons, voir très bons surtout Charlize Theron en Furiosa (bien badass comme il faut). On voit bien la relation entre Max et Furiosa évoluée au fil de l'histoire, passant d'une méfiance soutenue, a une cohabitation forcée, puis en une sorte de respect mutuel, car bien évidement il ne s'agit a aucun moment d'une amitié entre les deux protagonistes. Le méchant quant à lui est assez flippant physiquement parlant, car au niveau des actes, il semble subir plus qu'autre chose.
Faisons un point rapide sur la musique composée par Junkie XL, tantôt épique, tantôt psychédélique, elle va bien avec le film même si on ne l'écouterai pas en dehors (a part le morceau Brothers in arms qui est prenant.)
George Miller nous montre qu'a 70 ans, on peut faire encore pleins de choses et réalisé un film en fait partie. Mad Max: Fury Road s'inscrit comme un film d'action, avec un côté Road Movie sous forme de Huit-clos. Il est aussi a noté que le film a raflé 6 récompenses techniques à la 88ème Cérémonie des Oscars le 28 Février dernier, preuve encore une fois que Mad Max: Fury Road n'est pas un simple Blockbuster, mais un univers où les journées sont chaudes et jaune-orangées et les nuits froides et bleues turquoises.