Hello everybody, we're back bloody hell !
Pourquoi je démarre tous ça par une allusion à Top gear, meilleure série automobile de l'univers ?
Eh bien, c'est tout simple, tout d'abord parce que j'avais envie de rendre un dernier hommage à cette série qui n'existera plus à cause du tempérament goguenard d'un des présentateurs.
Ensuite parce que qui dit Australie, dit Australien, dit mi-Anglais mi Punk et re-mi anglais derrière.
En parlant de punk, ce Mad max a tout du no future. Le monde n'est plus qu'un immense désert où règne en tyran Immortal joe, sorte d'immense Carcinome bipède.
"Plus cancéreux que lui, tu meurs." (©Desproges).
Bon l'histoire on s'en fout, en gros une de ses lieutenantes est envoyée en quête de carburant quelque part, elle se rebelle et kidnappe les nombreuses gonzesses d'Immortal Joe pour les emmener dans un dernier paradis de verdure perdue dans la pampa.
Le film commence bizarrement, un poil ridicule, en accéléré. Je veux dire, vraiment en accéléré. Les méchants courent après Mad Max en accéléré, à la Benny Hill. Cette excentricité passée et c'est loin d'être la dernière, on assiste au début de l'histoire, la mise en place des gentils, des méchants, la rébellion blabla.
S'en suit 1h20 d'action débridé sentant bon le sable chaud, emprunt d'un joli filtre "Les Experts à Miami", de musique rock, d'une PUTAIN de scène de tempête de sable reléguant toute scène de film catastrophe à l'âge de la technicolor.
On en sort lessivé, pratiquement à bout de souffle, sentiment d'ailleurs partagé par un autre spectateur de la salle de cinéma qui s'exclamera : " Oh fan je suis crevé". ( véridique)
Petite pause sur une air d'autoroute, un mars et ça repart.
Une autre heure d'action pure passe. Encore des scènes dantesques.
Un lieutenant d'Immortal Joe devenu aveugle tire au petit bonheur la chance deux mitraillettes dans chaque main, Akimbo style, et s'exclame être alors : " Le bras armé de la Justice".
Génial.
D'ailleurs, le film doit contenir en gros 5 minutes dialogues à tout cassé, le personnage principale fait des phrases construites à partir de la première heure de film, c'est dire.
Mais ce n'est pas pour des dialogues burnés qu'on va voir Mad Max, non mon bon monsieur. C'est l'exubérance 100 carats à l'état pur, petit bijou d'univers post-apo, l'espace d'un instant j'ai cru observer une adaptation cinématographique de Fallout ou Borderland.
L'apparition d'une sorte de Kerry King aveugle à la guitare flamboyante, pinacle de la surenchère, clôture le film de la meilleure façon.
Through the Fire and Flammes
Gloire au V8!