D'un film qui cristallisa une époque vers une époque autre, bien plus moderne. Si les dimensions dystopiques et violentes ont su être préservées, la réactualisation dans une ambiance plus colorée (ô combien plus, le film en est grandiose), un acteur central à mon sens bien plus intéressant (sans doute est-ce une question de génération mais je trouve Tom Hardy bien plus charismatique et, oui, oui, subtil que Mel Gibson), plus brut, plus puissant (on arguera sans doute que ses répliques n'ont pas permis un grand jeu d'acteur, je répondrai qu'il n'y a pas que le langage des mots), Charlize Theron n'étant pas là pour gâcher l'affaire, en font vraiment un excellent Mad Max tel que je rêvais, il y a dix ans, qu'il soit. Je ne suis pas réalisateur bien entendu, mais je trouve celui-ci plus propre à ce que ça "devait" être. Les couleurs m'ont vraiment ébloui ; d'où que j'ai eu tendance à détester la version 3D, quand les couleurs sont ternies par les nécessités vidéos.
Un film extraordinaire, à bout de souffle, puissant, et une bande son qui ne trahit pas le reste du propos. Un film spectaculaire.
Créée
le 30 juin 2015
Critique lue 222 fois
D'autres avis sur Mad Max - Fury Road
J'ai perdu l'habitude de me précipiter voir les dernières grosses sorties lors des premiers jours, mais baste ! Un cas de force majeur m'oblige à filer au cinoche aujourd'hui et quoi de mieux que les...
Par
le 14 mai 2015
232 j'aime
155
Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...
Par
le 17 mai 2015
212 j'aime
20
Je suis assez bluffée de voir une note si élevée pour un film comme celui-ci, mais c'est une moyenne des différents avis et il est toujours intéressant de la relever ! Pour ma part : visuellement ce...
le 13 juin 2015
187 j'aime
26
Du même critique
Il n'y a pas grand chose à dire dessus sans être rébarbatif. C'est un petit bijou de littérature française, à mon sens Pierre Herbart est trop ignoré, passé à la trape des grands écrivains, hélas. La...
Par
le 29 juin 2015
2 j'aime
Hans Blumenberg n'est plus à présenter ; rappelons pourtant qu'il est le disciple et l'héritier de Husserl, penseur magistral et fondamental de la phénoménologie, et qu'il étend la question...
Par
le 29 juin 2015
2 j'aime
Les références aux préoccupations contemporaines ne se masquent pas derrière des tentatives de fictionnalisation : le créateur génial est clairement un néo-Steve Jobs, Bluebook est un avatar de...
Par
le 28 juin 2015
2 j'aime
