4
Adaptation figée
Nous sommes au début des années 90. A une époque où on misait sur "la qualité française". Comprenez : des adaptations chères, qui se veulent prestigieuses (car beaucoup confondent "cher" et...
Par
le 1 juin 2012
14 j'aime
2
"L'ironie violente de tous les instants"
Chabrol et Flaubert partagent un cynisme dirigé à l'encontre des élans romantiques. Chez Flaubert, le romantisme est pulvérisé, le mensonge divin, pour laisser place à la triste réalité. Autant d'éléments que l'on retrouve dans la filmographie de Chabrol. C'est le style Falubertien que Chabrol traduit en mise en scène. Voilà une adaptation fidèle, qui transmet à merveille les idées et sentiments décrits par l'auteur. Ainsi, l'ironie constante, le désespoir romantique et les vertiges Bovariens prennent place dans un film tout aussi moderne que le roman. Comme Welles avec le Procès de Kafka, la patte de Chabrol se mêle à merveille à celle de Flaubert, rendant une oeuvre bel et bien fidèle parce qu'intrinsèquement comprise par le cinéaste.
Les acteurs y sont parfaits, Isabelle Huppert merveilleuse. Bien que fidèle à celui du roman, on reconnait l'efficacité du remarquable découpage Chabrolien.
Un bon Chabrol juste et incisif
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de Claude Chabrol
Créée
le 18 juin 2016
Critique lue 474 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Madame Bovary
3
Le beau varie
Madame Bovary est peut-être l’œuvre de littérature française la plus célèbre, et néanmoins ses adaptations cinématographiques n’ont jamais été à la hauteur de sa popularité. Ce n’est pas faute...
Par
le 5 avr. 2021
11 j'aime
4
« Est-ce que nos destinées maintenant ne sont pas communes? »
J'ai lu le livre presque en entier, et comme tout le monde qui a pris le temps de le lire, j'ai été forcément déçue par ce film, mais être « déçue » c'est dire un euphémisme de ce que je ressens...
Par
le 1 déc. 2014
11 j'aime
8
Du même critique
4
Enervant
Le travail de l'image est réussi. D'un point de vue strictement esthétique, au cadre comme à la lumière, c'est soigné. Mais c'est tout. Ces cadres si composés n'ont pas de sens particulier... Alors,...
Par
le 13 avr. 2017
14 j'aime
1
QU'ON ME CREVE LES YEUX
Bon. BON. Déjà, le premier problème du film, c'est son artificialité. Alors qu'elle se fait toute belle dans les coulisses pour le fameux spectacle de fin d'année pour...
Par
le 15 mars 2017
11 j'aime
4
4
SURESTIMATION SUPREME
En allant le voir, je pensais avoir affaire à une fresque psychédélique où l'illustration animée servirait un récit aux questionnements principalement existentialistes sur fond de rock progressif,...
Par
le 21 juin 2016
11 j'aime
2
