Sony continue d'explorer son spiderverse sans Spider-Man, cette fois avec Madame Web. Malheureusement, le film semble aussi performant qu'Internet Explorer.
La vie est plein de questions, mais celle qui nous hante est : pourquoi Madame Web ? Les signes annonciateurs d'un échec sont nombreux : la critique américaine peu clémente, les interviews décousues de l'actrice principale, et une campagne promotionnelle maladroite de la part de Sony.
Cassandra Webb, ambulancière à Manhattan, développe des pouvoirs après un accident, lui permettant de voir des visions du futur. Cependant, le film se perd dans une narration incohérente, avec un scénario qui peine à dérouler son histoire de manière fluide.
La confusion ne s'arrête pas là. Les scénaristes, déjà responsable de films peu mémorables, semblent avoir du mal à donner du sens à l'histoire de Madame Web. L'actrice principale, Dakota Johnson, semble elle-même dépassée par les multiples réécritures du script pendant le tournage.
Le film manque également de préparation au niveau de la réalisation, avec des scènes d'action rares et maladroites. Les effets spéciaux laissent à désirer, accentuant le sentiment général d'une production mal ficelée.
Malgré tout, Madame Web tente de se raccrocher à l'univers de Spider-Man avec des clins d'oeil et des références, mais cela ne suffit pas à compenser ses lacunes. La question persiste : pourquoi Sony continue-t-il à explorer ce spiderverse sans jamais mentionner Spider-Man directement ? La saga semble plus préoccupée par les pirouettes nécessaires pour justifier son existence que par la qualité de ses films. Venom 2, Morbius, et maintenant Madame Web - autant de questions sans réponse.