Vu en version longue.
Esthétiquement ça casse la baraque. Mise en scène, décors, costumes... Côté histoire, on commence une intrigue classique plutôt lentement avant d'enchaîner deux twists scénaristiques inégaux, qui imposent des retours en arrière longuets, permettant de revoir certaines scènes sous un autre angle. Ce qui est parfois un peu laborieux dans la seconde partie, hélas. Le dernier acte rehausse le niveau et conclut cette belle histoire d'amour avec efficacité. On est loin de la maestria d'Oldboy mais Mademoiselle reste un exercice de style maitrisé, sensuel et prenant.