Qu’eut-il fallu pour contenter Mademoiselle ?
Un moment partagé de plaisirs indolents
Ou l’hypocrite parade d’un escroc insolent ?
Un phallus arrogant ou la cuisse d’une oiselle ?
Sous ses atours glacials et ses brillantes ocelles
Sa porte de jade fermée aux affres des plus violents
Le derme lisse et froid perturbé seulement
Par d’amoureux baisers dans le creux de l’aisselle
Il eut fallu lui offrir liaisons dangereuses
Escapade lunaire dans les herbes heureuses
Être femme amoureuse, plus objet érotique
Que valent enfin fortune et attrait pour le stupre
Devant la liberté vainqueure du plus grand lucre
Face à l’exaltation de la douceur saphique ?