La qualité n'est pas toujours récompensée. Mais parfois, il arrive qu'une perle rare ne passe pas inaperçue, au milieu de ce florilège de sorties cinématographiques pas toujours réjouissantes.
Une collègue m'a demandé si je l'avais vu. Non lui ai-je répondu, à regret.
Le succès de la rentrée j'ai lu quelque part. De quoi me faire regretter encore de ne pas l'avoir vu.
Pourquoi? Pourquoi ne pas avoir choisi ce film plutôt qu'un autre?
Le temps me manque cruellement. Je me suis pourtant donné la peine d'aller voir Alad'2 (certes profitant d'une invitation, mais tout de même)... Je décide donc de rééquilibrer les choses, en saisissant la dernière occasion que j'aurai d'aller voir cette Mademoiselle de Joncquières.
Et bien m'en a pris !!!!
C'est pour ce genre de film que j'aime aller au cinéma. Un film qui procure le plaisir simple de regarder de bons acteurs pratiquer leur art à merveille.
De suivre des dialogues savoureux, finement écrits, tout en écoutant une superbe musique se mariant parfaitement au récit.
D'admirer le travail technique soigné apporté à la photographie, les décors et les costumes.
D'apprécier une réalisation simple et belle, au service d'une magnifique histoire pleine d'optimisme, juste de quoi redonner foi en son prochain.
De se délecter d'une narration fluide dénuée de longueurs, de fioritures et loin de toute prétention.
C'est beau, c'est simple, on en ressort satisfait, heureux et repu.
Vive Diderot, et vive le cinéma !!!