Maggie nous narre l'histoire d'un père qui vient de retrouver sa fille, contaminée durant une épidémie transformant les habitants de la Terre en zombie. Elle a fini par être endigué, les zombies ne présentent plus de danger majeur. Mais la maladie incube pendant un petit moment, et que faire des contaminés pas encore transformés ?
Ne vous attendez donc pas à un film de zombies classiques, avec des entrailles de partout, des morts par millier. Ici, on est plus dans l'intimiste, presque dans le pudique (on ne voit quasiment aucune mort à l'écran, c'est très souvent suggéré), la famille, les amis ...
Le réalisateur a adopté un rythme lent, lent, lent, très lent. Contemplatif sur pas mal de plans, il laisse tout s'écouler tranquillement, la vie passe, les instants aussi, quelques éléments perturbateurs par-ci par-là, mais c'est trop saupoudré pour tenir en haleine tout du long ! Une mise en scène léchée donc, qui aurait pu se passer des zombies : n'importe quelle maladie aurait pu faire l'affaire et les zombies ne présentent pas un grand intérêt dans le film, excepté deux trois scènes, dispensables.
La communication du film a pas mal été accès sur la présence de Schwarzy dans un genre devenu quasiment à part entière ces derniers temps. À tort à vrai dire, car son rôle n'est pas le rôle majeur du film ! Celui-ci est détenu par Abigail Breslin.
Son personnage de Maggie est plutôt traité avec justesse, du même que sa belle-mère. Alors que Schwarzy peine par contre à instaurer une émotion dans tout le film, ce qui est dommage car en temps d'apparition, il en a à peine moins que Maggie...
Finalement, que retenir du film ?
Une mise en scène léchée et une tentative de proposer une autre lecture de la famille, avec un contexte zombie pas indispensable et un rythme lent qui peut être décourageant. J'espérais mieux dans l'ensemble, mais il se laisse regarder.