Basé sur un genre assez utilisé au cinéma, le film de zombie, MAGGIE l’approche d'une nouvelle manière. La première fracture s’opère dans le rythme. À défaut de proposer de l’action ou des frissons, MAGGIE prend son temps et développe ses personnages et leurs relations. La relation père/fille est ainsi au centre de l’histoire, mais la famille recomposée est aussi traitée. La cadre se prête lui aussi parfaitement à cette humanité mise en lumière. Au lieux de se dérouler dans une grande ville surpeuplée, l’action se déroule dans une petite ville du cœur de l’Amérique où le nombre de personnages y est restreint. Ce lieu dessert aussi le but d’aider le spectateur à se projeter dans cette situation, et l’amène à se questionner sur sa propre réaction face à une épreuve de la sorte. Arnold Schwarzenegger est convaincant dans un rôle à des années-lumière de ceux qui ont formés sa carrière. Il y dévoile en effet une détresse et une sincérité rarement observées auparavant. L’imagerie, quant à elle, est similaire à d’autres œuvres post-apocalyptique, sombre et chaotique qui impose une ambiance pesante.
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