Main dans la main par Sara Pumpkins
C'est bobo, ça sent le talc et le film déjà-vu. Je suis entrée dans la salle de cinéma sans savoir de quoi ça parlait (oui, je suis comme ça), en me disant "Il y a Lemercier alors laisse toi surprendre et prépare toi à rire en finesse". Finalement, la musique ressemble à une playlist dépassée qui casse les oreilles, les acteurs se dépatouillent comme ils peuvent de personnages plats (mais, mais, c'est quoi ce héros au caractère égal qui finalement n'en devient que plus énervant?), des stéréotypes régionaux mis en avant (parce qu'on s'ennuie forcément à la campagne et qu'on y a tous l'air un peu beauf (on fait plein d'enfants aussi quand on habite là-bas) alors qu'à Paris on boit du champagne, écoute du classique et va à l'Opéra. Du grand Bourdieu, l'analyse en moins) qui finissent par agacer. Je ne dois pas appartenir au bon milieu pour apprécier le film, ou être trop jeune... Puis là aussi, un scénario téléphoné: au début ils se détestent puis en fait ils apprennent à se connaitre, forcés par ce vilain sort. On dirait du Lévy mis en image alors j'essaie mais je n'y arrive pas. Ce n'est pas passé, comme une indigestion de cupcakes.