Comme quoi, il n'y a pas besoin de déverser plusieurs centaines de millions de dollars pour faire un bon film de super-héros. A l'instar d'un On l'appelle Jeeg Robot en Italie, Comment je suis devenu super-héros en France ou Rendel en Finlande, les russes nous sortent le leur : Major Grom. Un policier ayant la faculté de légèrement remonter le temps pour réfléchir à la meilleure façon de botter le cul des méchants.
Aspect qui aurait mérité d'être mieux exploiter tant la meilleure méthode, au fond, restera pour lui de foncer dans le tas. Il sera aidé par un stagiaire maladroit et une journaliste un peu fouille-merde et, bizarrement, ce trio mal assorti fonctionne et aidera même le major à s'ouvrir aux autres et à faire confiance. C'est ce qui le différencie du savant fou enfermé dans sa tour d'ivoire : il n'est plus seul.
Un savant fou qui est une sorte de Zuckerberg à la sauce Joker de Todd Phillips. Il va souffler sur les braises d'une société malade ne sachant pas protéger les plus faibles. Et puis tout simplement, le dosage action, humour, effets spéciaux est réussi. Les Gardiens de la galaxie 3, Wakanda Forever, Black Widow, tout ça, j'en ai ma claque et je trouve Major Grom rafraîchissant.