Éric Valette réussit ici un tour de force. Imprégné de Dario Argento et d'Adrian Lyne, il met ici en place un premier film captivant. Le rythme est soutenu, lourd, prenant ; les interprètes sont tous parfaits, oubliant la caméra, à fond dans leur rôle respectif ; la musique est très travaillée, donnant de l'ampleur à chaque scène. L'enfer carcéral est ici montré comme une seconde vie, chaleureuse mais néanmoins emplie de méfiance et de mystères.
Les effets spéciaux sont rares et donc surprenants à chaque apparition, pareillement pour les scènes gore, très peu présentes mais intenses. La palme revient bien sûr à ce scénario vraiment atypique, qui met en scène l'ignorance des mortels face au pouvoir divin, un pouvoir divin qu'il ne peuvent qu'effleurer. La fin est absolument dantesque, sublime et surtout logique. Bravo, M. Valette, revenez en France soutenir le cinéma de genre français !