L’histoire se déroule dans la Cańada Real, l’un des plus grands bidonvilles d’Europe occidentale, à 15 km du centre de Madrid et à la population estimée à 7 000 habitants. Dommage qu’elle soit confuse et sans fil directeur, malgré 16 mn disponibles : Toni, 13 ans, et son ami Nasser, font des mini-vidéos avec leur téléphone portable tandis que ce dernier annonce à Toni son départ, des jeunes font de la moto et du quad et pour finir, un feu de palettes en bois dans la nuit. Un documentaire aurait été plus efficace, en montrant, outre l’insalubrité des logements, l’absence de courant électrique depuis octobre 2020 (le père de Toni répare le groupe électrogène), due, selon le fournisseur d’électricité, Naturgy, à une surcharge du réseau provoquée par le chauffage et l’éclairage de plants de cannabis. Une « bonne » raison de rendre les conditions de vie difficiles, obligeant les habitants à partir (mais pour aller où ?).