J’étais très fatigué, comme presque tous les jours, en journée et je me suis pas mal ennuyé lors de la découverte de ce second épisode. Jusqu’à l’heure passée où notre jeune ami Kevin mets à la pâté aux méchants pendant au moins vingt minutes totalement barrées mais je trouvais finalement les pièges répétitifs. Mais, comme dans le premier épisode, ce que j’ai finalement le plus apprécié, c’est la grande scène philosophique, existentielle.
Ici, Kevin se lie avec une dame aux pigeons : la scène de plusieurs minutes où ils parlent de la vie : « Je pense qu’une mauvaise action peut remplacer une bonne action. », mais aussi que : « J’ai fais tellement de mauvaises actions que je n’en ferais sans doute jamais assez de bonnes pour me faire pardonner » : cette réplique de Kevin m’as totalement parlé, parce que c’est exactement ce que je pense. Cette scène est extrêmement juste, si touchante, bouleversante : j’ai finis par avoir la gorge serrée. Et la dernière scène du film, rejoint celle là, vraiment super touchante.
Ce deuxième opus montre la famille de Kevin moins cruelle envers lui, presque plus aimante en fait, mais l’une des dernières répliques montre, de nouveau, que tout recommence. Pauvre Kevin…
Côté bande-originale, John Williams y as été à fond la caisse et dans certains morceaux, j’ai eu l’impression d’entendre la bande originale du premier « Harry Potter » tourné huit ans après.
Et il y a aussi quelques beaux morceaux. Une bande-originale pratiquement omniprésente.