Au début, les ficelles reliant chaque personnage entre eux me paraissaient un peu trop grosses, et les situations semblaient un peu trop manichéennes pour fonctionner (les pauvres n'ont pas de bol et vont en chier, les riches sont dans leur bulle et n'en ont rien à branler).
Mais au bout d'un moment, ce film choral devient plus subtil et l'on est touché par les différents drames qui se nouent et par le gâchis qu'entrainent certaines décisions des personnages.
La vision du monde de Lukas Moodysson est assez pessimiste et déprimante lorsque l'on en vient à se dire qu'elle est plutôt réaliste.