Man of the Year par Kenan
Visiblement, j'ai un truc avec Barry Levinson. J'ai découvert Rain Man récemment, je l'ai trouvé excellent. Presque autant que Sleepers, que j'avais adoré la première fois que je l'ai vu, et que j'ai toujours autant de plaisir à revoir à chaque fois. J'avais aussi apprécié, sans surprise, You Don't Know Jack et Good Morning Vietnam. Plus étonnant, j'avais même aimé Panique à Hollywood (désolé, ça risque d'en choquer certains). Oui, j'ai un truc avec Barry Levinson. Il ne m'a déçu qu'une fois, avec Harcèlement. Et Man of the Year ne s'ajoutera pas à ce dernier.
Bien sûr, on retrouve ce qui fait la particularité de ce réalisateur: L'exagération. Sur ce film, elle est encore plus présente. Logique. On ne fait pas d'un humoriste le président des Etats-Unis sans en rajouter, surtout avec Robin Williams et Christopher Walken en têtes d'affiche. Mais, dans ce film, le sérieux disparaît quasiment. En tous cas, dans la première moitié du film, on vire très vite au burlesque, et le fond scénaristique est franchement dispensable. Il ne trouve son intérêt qu'à partir de la moitié du film, mais il empêche surtout le délire des dialogues de se réitérer, et fait légèrement baisser le niveau du film, alors que c'était franchement bien parti avec ce Robin Williams délirant. Man of the Year reste donc un assez bon film, mais est très loin des plus grands succès de son réalisateur, qui semble avoir baissé d'intensité depuis quelques années.