Epileptiques : s'abstenir.
Le montage clipesque de ce film est absolument dégueulasse : c'est tellement mal monté que j'ai eu mal aux yeux et parfois même la nausée (j'avais bien mangé avant, j'aurais peut-être pas dû...
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le 7 août 2011
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Trés apprécié des spectateurs, Man on Fire divisa la presse lors de sa sortie en salles. Certains plébiscitèrent le polar hardboiled, d’autres lui reprochèrent son maniérisme et son amoralité (voire son évangélisme).
La vérité, c’est qu’en 2004, la carrière de Tony Scott est déjà presque derrière lui. C’est un pubard anglais, comme Adrian Lyne, Alan Parker, ou son propre frère. Il a onze films au compteur depuis son premier (The Hunger) et son énorme carton (Top Gun) dans les années 80. Man on Fire est donc le projet d’un cinéaste aguerri, bien décidé à affirmer jusqu’au bout ses parti-pris esthétiques. L’intérêt du film n’est donc pas l’histoire (pas très originale), mais le style, photo contrastée et saturée, montage épileptique, sur-découpage, plans recadrés, fondus, ralentis etc. bref, un feu d’artifice filmique qui font de Man on Fire une œuvre totalement impressionniste, intense et explosive. “Un des meilleurs films de Tony Scott, dur, poignant et violent comme l’enfer” (Quentin Tarantino).
Outre Denzel Washington avec qui le cinéaste tournera ses trois derniers films, on y croise Christopher Walken et Mickey Rourke, mais on y découvre aussi la très jeune Dakota Fanning.
Créée
le 3 oct. 2023
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