Des monstres bikers en plein trip néon sous acide. Tout le long du film, je me suis dit: "quel beau mélange entre Beyond The Black Rainbow, Altered States et Labyrinth (ou un clip de GWAR)". C'était sans savoir qu'il s'agissait du même réalisateur que BTBR dont c'est concrètement un énorme rip off, autant au niveau du rythme que de l'esthétique (très lent au début, prétexte à surtout en mettre plein les yeux, pour s'accélérer sur la fin en virant dans l'hommage plus pure à la série B, je pense aux gamins qui écoutent du trash dans la forêt dans BTBR ou au duel de tronçonneuses ici). La musique de Johan Johansson est beaucoup plus conventionnelle que celle qu'avait signée Sinoia Caves, c'est lourd, c'est organique, c'est pas trop mal, mais ça ne prend absolument aucun risque. Le film est jusqu'au boutiste surtout dans ses choix esthétiques, rien que pour ça, ça se regarde.