Mange, prie, aime par VirginiA
Feel-good movie mettant en scène une midlife crisis au féminin, le film aurait pu être intéressant. Bon, on va pas se mentir, c'est plaisant à regarder mais c'est d'une connerie abyssale. Eat, Pray, Love, c'est le récit d'un voyage initiatique pour réapprendre le goût de la vie et des "vraies choses importantes". C'est donc le genre de film où:
- on profite de la vie à Rome parce que, au détour d'un plat de spaghetti marinara - Barilla, et l'Italie est là -, on est accompagné par un air d'opéra à fond dans les oreilles (gros fail d'avoir choisi l'air de la Reine de la Nuit, en allemand donc, quand il existe une foultitude d'opéras italiens, mais bon)
- on découvre la spiritualité en Inde, dans un ashram de Calcutta, où on comprend, en méditant 1h par jour, qu'on doit chercher Dieu en soi et pas autour de soi - groundbreaking! - c'est aussi le message de Mr. Miyagi dans Karate Kid, ça. Liz Gilbert se fait même pote avec un éléphant, la classe. (je suis vilaine, c'est de loin la partie la plus crédible du film)
- on réapprend à aimer à Bali parce que voir un homme pleurer, c'est beau (cf. le légendaire groupe Facebook "un homme qui pleur par amour, est un homme avec un coeur <3"). Au passage, si faire un voyage initiatique "pour se trouver" aboutit à Javier Bardem (guapo!), je signe quand vous voulez, avec mon sang si il le faut.
Reste que Julia Roberts est et sera toujours une femme rayonnante, et qu'elle a sans doute le rire le plus communicatif du monde (d'où le 4 quand-même).