Sad love in New-York
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le 23 sept. 2017
70 j'aime
De tous les films de Woody Allen des années 70, Manhattan est de loin celui qui est le plus travaillé en terme de réalisation. Sûr que les Cahiers du Cinéma ont eu beaucoup à dire !
Cependant, la critique reprend l'analyse de l'oeuvre de Woody sous les 2 prismes :
- Woody et les femmes,
- Woody et la psychanalyse.
Manhattan succède à Annie Hall et dans sa lignée, Woody Allen continue de se livrer tel qu'il est. Et comme dans Annie Hall, le réalisateur choisit de mettre en scène sa séparation avec Diane Keaton.
Aussi, l'impression est la même : Manhattan n'est pas une oeuvre sur les femmes mais sur Diane et lui. A ceci près qu'il ne s'agit pas de mettre en scène leurs désaccords de couple mais plutôt les aléas de constitution et désunion des couples.
Le film est plaisant sans doute car l'auteur semble apaisé dans sa relation (pourtant incertaine) avec les femmes.
Manhattan signe le retour de l'analyse, notamment sous l'angle de la dépendance (affective) du patient envers le psychiatre.
Par bonheur, l'évocation est légère et souvent adéquate. Liens avec la mère, hédonisme / égocentrisme, sexualité... L'auteur n'oublie aucun de ses thèmes favoris mais sous un angle humain.
Au final, une oeuvre qui a une tonalité poétique et touchante grâce à un humour léger et sincère.
Mais le plus marquant est la photographie du film pour ce qui est un magnifique hommage à New York tant certains plans évoquent le travail de William Klein.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films où une ville est à l'honneur et Les meilleurs films de Woody Allen
Créée
le 4 déc. 2022
Critique lue 18 fois
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