Mamma Mia
Un film de fantasy à la thématique singulière pour le genre, le côté épique habituel passe au second plan afin de s'attarder sur l'envers du décor à travers des thématiques ordinairement délaissées...
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le 4 nov. 2019
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Voilà qui représente la dernière ligne droite de cette édition des Utopiales. Et quoi de mieux pour cela qu’un moment guimauve ? On nous a d’abord présenté la scénariste comme grande habituée des idylles entre adolescents à l’eau de rose, force est de constater qu’on outrepasse avec Maquia sa petite zone de confort vu que la seule véritable histoire d’amour qui aurait pu être développée se trouve totalement implosée dans l’œuf par la protagoniste principale, Maquia. Innocemment mais non sans une petite pointe de cruauté sous-jacente pour le pauvre éconduit qui aura sacrifié toute sa vie pour une demoiselle quasi-éternelle qui ne lui prêtera finalement aucune attention entre deux pleurnicheries. Une héroïne qui ne cessera de se complaire dans les jérémiades et les larmes durant presque toute la durée du film, jusqu’à rapidement gonfler. A tel point que ça viendra entraver toute la portée émotionnelle de Maquia qui comporte pourtant bon nombre de passages qui auraient dû faire vibrer la corde sensible. Sauf que l’aversion envers cette petite blonde ouiouineuse dont le comportement aura tôt fait de virer vers l’insupportable « adolescente qui prend de lourdes décisions d’adulte sans forcément en assumer tout le poids » laissera pas mal sur le carreau et rendra ce long-métrage d’animation plus que dispensable, à moins d’être particulièrement sensible et friand aux frasques hyper-sensibles dignes des romans de gare. Mais ne lui jetons pas la pierre sur tout, on admettra volontiers que Maquia se révèle fort joli dans son esthétique, notamment par son character design signé Akihiko Yoshida (Final Fantasy XII, Final Fantasy XIV, Vagrant Story, Bravely Default, etc).
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le 24 nov. 2018
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