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Voix de garage
Marguerite avait a priori tout pour me déplaire, appartenant à cette catégorie de films français qui n’est pas la mienne, à la fois ambitieux dans leur volonté d’imiter les biopics à l’américaine...
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La quand ta triche
Qui a dit qu'elle ne savait qu'elle ne savait pas?
Hors il apparaît difficile de savoir si elle sait ou si elle s'essaie. Tous ces amis, son cercle, qui sais-je encore prétendent être durs d'oreilles. On lui cacherait l'inaudible, j'entends bien mais j'attends de voir. Rien ne nous dit dans le récit que la bonne Marguerite ne se joue pas des ses auditeurs comme elle se joue de ses cordes vocales dissonantes.
Toujours est-il qu'elle arrive à son but, sourde aux avertissements. Elle a enfin un vrai public, une salle acquise à sa guise, un mari aimant et une dernière photo digne de la mort d'Iseult. La magie opère. On rit a gorge déployée quand elle s’élance sans remords en Reine de la nuit de Mozart. Chanter ça va de soie!
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.
7
Écrit par
Créée
le 18 mars 2016
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