Tout le romantisme cinématographique français de l'époque, sur fond de reconstitution minimaliste de rues de Paris en studio. Montand y est superbement dirigé dans son personnage de Mephisto, Michèle Morgan, "Marguerite de la nuit", pareille à elle-même et son plus jeune comparse Jean-François Calvé magnifiquement odieux dans son rôle de Faust. La musique de fond, sans être originale, constitue une illustration sonore de qualité et qui colle très bien aux scènes. J'ai eu un peu peur que le prêtre prenne une place plus importante.
Voilà un Autant-Lara aux accents Prévertiens qui se laisse regarder confortablement installé, mais un peu long cependant. Si vous vous endormez devant, le Diable ne vous en voudra pas.