Marjorie Kinnan (Mary Steenburgen) est une écrivaine libre et indépendante, revêche face à l'inertie du monde bourgeois elle décident de le fuire pour la ruralité profonde de Cross Creek. Recherchant la solitude créatrice, concept appartenant à la mythologie de l'écrivain à l'instar de la "Page blanche". Elle rencontrera une collection de personnages qui deviendront une source d'inspiration et qui ont toutes en commun d'être marquée par la solitude d'un monde autarcique.
Synopsis tire-larme Oscarisable : femme qui veut s'affranchir du patriarcat du 20ème siècle en réussissant le pari d'être autonome et de percé dans le monde littéraire. Pour autant Cross Creek subjugue par son aspect authentique.
Rip Torn est remarquable en fermier du cru et Peter Coyote, en notable tendrement patriarcale, tout aussi charmant.
Mais c'est sans conter le savoir faire d'un artisan aussi remarquable que Martin Ritt qui, ponctuant ça mise en scène de eco-plans sur la faune et la flore, accentue l'atmosphère calme et absolu de ces contrées.
Ainsi on se prend à être immerger dans les enjeux dramatique du récit, à s'attacher aux personnes, à être hypnotisé par l'environnement traduit par le regard des acteurs et in fine lâcher sa petite larme.
PS : Malcolm Mcdowell passe une tête et prend son chèque.