C'est avec "Akira" ou encore "Princesse Mononoké" que j'ai découvert récemment le cinéma d'animation japonais, sans pour autant l'adorer ou l’idolâtrer. "Mary et la Fleur de la sorcière" marque un tournant personnel concernant mon rapport à ce cinéma.
Le long-métrage parle de Mary, une jeune fille qui vient de se s'installer dans un milieu rural. Un jour, elle trouve une fleur étrange dans la forêt. Cette fleur lui confère des pouvoirs magiques. À partir de là, Mary et le spectateur sont entraînés dans une aventure palpitante.
Au niveau de l'animation et de la réalisation, le film est magnifique. Les couleurs, la mise en scène, l'univers présenté, tout ce qui nous est présenté éclate la rétine.
Concernant l'écriture, elle est excellente. Chaque personnage est attachant, qu'il soit majeur ou mineure dans l'histoire. L'univers regorge de détail qui le rend vivant, on sent qu'il a une histoire, un passé. Ce qui permet au spectateur de vraiment s'investir dans celui-ci. Cependant, on peut reprocher au film d'avoir rushé certains aspects scénaristiques, qui auraient mérités à être d'avantage développés.
Le propos est plutôt intéressant. Le fait de mêler la magie à la science est un parti pris original. Tout comme la manière de traiter le thème du transhumanisme, tant en s'inscrivant dans la lignée des thématiques typiques (la nature, le destin, le transhumanisme, etc) des classiques du cinéma d'animation japonais (Akira, Ghost in the Shell, Princesse Mononoké, etc).
En bref, ce long-métrage est un bijou, une aventure remplie d'émotion dont il est difficile de ne pas tomber sous le charme. Après le chef-d'oeuvre "Akira" qui m'a amené à m’intéresser au cinéma d'animation japonais. "Mary et la Fleur de la sorcière" marque le début d'une histoire d'amour.
Je remercie Raphaël Trujillo de m'avoir donné ce long-métrage à regarder.