Le retour de Leatherface était évident, à un moment ou un autre cela devait finir par arriver. Il suffit de voir l'engouement qu'il y a autour du revival de certaines sagas horrifiques cultes tels que Halloween ou bien Scream par exemple.
Cependant, il risque justement de beaucoup souffrir de cette comparaison avec ces prédécesseurs (le retour de l'héroïne du premier opus). Malgré un scénario peu efficace et une galerie de personnages très peu marquants, le film se distingue tout particulièrement de par sa photographie et sa mise en scène.
Sa sortie sur Netflix ne permet pas de mon point de vue de mettre en avant ses atouts, surtout lorsqu'il s'agit d'un film d'horreur où l'ambiance est très importante. D'où l'intérêt d'une salle obscure dotée d'un matériel sonore et d'une qualité d'image digne de ce nom pour ce genre de film.
En effet les scènes qui sont censées nous surprendre sont très prévisibles et l'effet de surprise tombe à l'eau. Par contre, amateur de gore, vous aurez ce que vous cherchez ! Cette fois, même si certains artifices semblent parfois camouflés, le film contraste complètement de l'œuvre sortie en 1974.
On appréciera malgré tout la critique concernant le choc des cultures mis en avant avec les nouvelles technologies (tel que la voiture autonome, smartphone...) confrontés à une ville assez reculée qui semble figée à l'époque du Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper en 1974. Cela dit rien d'original à l'utilisation de nouvelles technologies puisque Scream (2022) ce sert beaucoup de cela notamment avec la maison connectée dès l'intro du film.
En conclusion, le film est assez long à démarrer pour une production de cette durée, il faut compter presque 20 minutes pour que ça commence réellement. Concernant la fameuse tronçonneuse, elle n'apparaît qu'au bout de 50 minutes. En somme, David Blue Garcia nous livre là un long-métrage qui va faire ce que vous attendez sans trop en faire puisque le film dure 1h14 à tout casser.
Bon visionnage !