Lucie est une jeune psychiatre qui tente de se reconstruire après une séance d’hypnose ratée. Pour cela, elle décide de s’installer dans un petit village perdu dans le trou du cul de l’Aubrac. Sur place, elle va faire la connaissance d’un nouveau patient au comportement étrange…
Premier long-métrage pour Didier D. Daarwin, plus habitué à réaliser des clips (pour IAM, Psy4, Akhenaton, Soprano ou encore Oxmo), le voilà aux manettes d’un film de genre qui oscille maladroitement entre le surnaturel, la possession et l’hypnose.
9 ans, il aura fallu 9 ans d’écriture entrecoupées par divers projets professionnel pour accoucher de cette chose incongrue. Filmé comme un clip avec des pseudos effets à la mords-moi le nœud en guise d’enrobage, le tout, plombé par une narration amorphe et des jumps scares éculés. 100 minutes de vide, ne comprenant pas pourquoi ni comment le réalisateur est parvenu à un tel résultat navrant de lassitude. Très clairement, on s’emmerde sans discontinue car rien n’est fait pour nous sortir de notre léthargie, entre le plateau de l’Aubrac et le surjeu d’Olivier Barthélémy, difficile de faire plus glauque. Et en dehors du joli minois de Camille Razat, très franchement, autant passer notre chemin que de s’infliger une telle perte de temps.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●