Matins calmes à Séoul par Sophia
Je dois avouer, qu'à mes yeux, c'est dans doute le pire film qu'il m'est été donné de voir. Le pire parce que j'en espérais quelque chose, et que à contrario des nanars je n'ai même pas eut vraiment envie de rire du film. L'histoire est simple, un réalisateur à la retraite, forcé ou pas en fait on s'en fou, revient à Séoul revoir un ami, il croise alors d'anciennes connaissances, revoit son ex, et avec son ami va souvent au même bar et finit par courtisé la propriétaire. Les vagabondages du héro n'ont rien d'onirique ni de magique, et dans la tentative de faire quelque chose de très réaliste, le film nous endort dès les premières minutes. L'esthétique est complètement délaissé sous couvert du réalisme qui en fait n'est pas réellement présent, puisque certaines phases du héro ne sont nullement justifiée, comme la fois où face aux jeunes étudiants en cinéma il pète un câble, élément qui aurait pu être intéressant mais pas justifié ni exploité, ça se perd dans le lot. Le pire est dans la redondance des plans, toujours les mêmes cadrages avec d'horribles zooms, les mêmes pans de murs, les mêmes dialogues, les mêmes actions se répétant sans cesse, mais rien n'en ressort. J'avoue que je m'attendais à un film contemplatif, mais il n'y a rien de contemplatif dans ce film, rien d'intéressant à vrai dire. La magie du cinéma n'opère pas, et on a l'impression de se retrouver face à un mauvais film d'étudiant en cinéma qui seraient complètement passé à côté de leur sujet. Venant d'un réalisateur aguérit, ça le fait beaucoup moins. Conclusion, gros ennuis, rien d'intéressant à l'horizon.