Une Bascule de la Matrice dans le Mythe d'une Prophétie Graphique.

Résumé : La dimension de Zion est assiégée par une horde de machines vers le village des rebelles que Neo a rejoints. Convaincu que la prophétie va les préserver on ramène l'élu pour anéantir les machines, tandis que l'équipe de Morpheus plonge profondément dans la matrice, envoyé par l'oracle sur une mission qui place Neo au cœur du système des capacités de la matrice.

Histoire : Le concept exploite la mythologie à travers les méchants, le Mérovingien est à l'origine de la venue de Marie-Madeleine en France, ils sont descendants du Christ et au sommet de la hiérarchie aristocratique. Perséphone sa femme, est la fille du roi des dieux, elle est enlevée par Hadès qui en fait la souveraine du tartare, mais elle rêve de trouver des émotions humaines. L'action est au centre du film pour accentuer la mythologie et l'histoire d'amour entre les 2 personnages principaux. Le tournage est physique pour les personnages, tandis que la scène du créateur est tournée sur 3 jours afin de rendre le personnage neutre. Après un voyage au Japon pour la promo du 1er, les réalisateurs élaborent un plan d'action avec un anime et un jeu vidéo, qui amèneront les 2 suites. Le tournage se fait simultanément pour les 2 suites, cette fois la production met le paquet en matière de créativité. Réalisé avec un budget de 150m$ pour les 2 suites, il rapporte 1123m$, et reçoit 2 nominations aux Saturn awards, pour la meilleure actrice et le meilleur acteur pour le futur.

Équipe : Producteur, écriture et réalisation des frères Wachowski. Production de Joel Silver connu pour Piège de cristal, The nice guys. La musique de Don Davis, connu pour Jurassic park 3. Les effets de Steve Courtley connu pour Mad max 2, Hans Metz connu pour Indépendence day et Clay Pinney connu pour Godzilla, Pacific rim. Côté casting, Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Monica Bellucci, Randall Duk Kim.

Avis : Une explosion d'effets spéciaux ajoute une dimension supplémentaire au récit. Le niveau de la philosophie bascule dans une sorte de prophétie, en augmentant la confusion de l'intrigue qui a tendance à ralentir l'action. Les longs combats interminables présentent une vision complexe et trop longue avant de révéler l'issue, dans un ensemble brouillon comparativement au précédent.

Critique : Les logos Warner et Village roadshow lancent l'action sur un cauchemar du personnage qui reprend la suite des événements avec les personnages dans l'autre dimension. Les effets puissants de la science-fiction relancent les relations des personnages dans une vaste opération au style de superproduction. Les combats héroïques plus nets s'enfoncent dans une dimension parallèle plus vaste avec un rythme dynamique confus. L'empire révèle la ville des rebelles aux procédures strictes en dévoilant le terrible conflit qui réveille une mystérieuse prophétie. L'intrigue se déroule à l'opposé dans une atmosphère de science-fiction légère, pour une longue préparation au combat. La vision épique moins brutale aux images plus graphiques change du précédent.

L'affrontement aux mécanismes novateurs manque de cohérence en accélérant l'expédition sur une nouvelle route. La structure du mysticisme combine les directions de l'aventure pour partir dans une nouvelle mission. Le récit se reconnecte avec un lien au précédent pour reprendre la lutte, en continuant de multiplier les directions dans une histoire remplie de facilités. Les éléments s’enchaînent dans une issue à travers le destin du peuple de l'autre dimension. L'équipe se rend dans la mission de l'entre-zones en gardant la complexité du récit, qui renforce la prophétie du personnage. L'aventure se regroupe dans les bas-fonds pour avancer dans une vague illusion qui peine à convaincre tant les détails changent constamment et deviennent incompréhensibles.

La mission déballe un feu d'artifice d'effets dans la trajectoire prévisible d'une bataille des machines. Une dernière lutte s'organise en terminant la mission prophétique qui referme le destin du récit. La boucle sur le cauchemar du personnage se rapproche du dénouement avec une dernière étape pour attendre la suite, dans un film qui comble le manque d’intérêt par des images sophistiquées et en réduisant les dialogues qui faisaient la force du précédent. Le labyrinthe atroce livre une sorte d'évolution facile de son univers avec des séquences sans intérêt et des performances moins crédibles que celles du précédent. Une longue suite qui comporte de nombreux illogismes, mais surtout le manque d'intimité de sa dimension rend l'ensemble assez moyen.

> https://youtu.be/KJUVzfyj248?si=VJmbSOQ7I21Cqrvg