La situation est maintenant ... "Hors de contrôle"
Matrix, une saga en trois épisodes selon moi mais qui n'inclue pas le 4éme film ! (Je compte Animatrix), je reprend la critique que j'ai fait pour "Matrix revolution" mais je l'agrémente de plusieurs paragraphes.
Le premier film remettait en question la théorie du rêve que nous serons peut être un jour tous contrôler dans un monde totalement virtuelle. Elle remet certaines questions philosophiques sur ce qu'est le "contrôle" et "l'illusion du contrôle".
Les conséquences de ce contrôle !
Les moyens de contrôle !
Les abominations qu'engendre le contrôle !
Les erreurs qu'amène la prise de conscience du contrôle !
Les programmes et personnes qui s'amuse et qui vie grâce au contrôle !
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Le premier film était excellent dans ces effets spéciaux à l'époque mais ces effets n'étaient pas basé sur de la modélisation d'armes gigantesques. Ils répondaient à la philosophie du monde virtuel.
Animatrix est un très bon épisode dans cette saga. Il remet le contexte historique du contrôle des machines et amène à un autre débat philosophique : A quel moment pouvons-nous considérer nos créations comme intelligentes et surtout ayant des droits.
Ce deuxième film est quand à lui un aperçu très clair de ce que risque tout monde virtuel : Un événement qui rend le monde... Totalement ... "Hors de contrôle". Smith est l'archétype du programme ayant repris le contrôle de lui même et ne dépend plus du système. Il se propage rapidement et "contamine" en se dupliquant, tel un virus. Le seul bémol de ce second film : c'est que dans tout système dit "intelligent" des mesures radicales contre ce type de danger sont plus que prévisibles et sont le plus souvent rapidement éradiqué.
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Je ne suis pas totalement fan donc, de ce film mais pourtant, il amène un petit débat d'informaticien dans ma tête : "Est-ce que tout système informatique sont sous-contrôle ?"
Ce n'est pas philosophique mais c'est assez intéressant de le placer dans le contexte de la vie de tous les jours quand on est informaticien. La scène la plus importante selon moi reste la rencontre du programme Smith et de Néo dans la matrice. Il explique clairement que le programme de préservation du contrôle ne veux plus en faire partie et ne veux répondre qu'à une seule question : "Pourquoi m'avoir enlevé mon but ?".
L'oracle le dit, elle même,
"Chaque programme qui est créé doit avoir un but." Et s'il n'en a plus, ou s'il a été détourné de ce but, il faut l'effacer ou le remplacer par une mise à jour : C'est ce que l'on voit au tout début du film avec la nouvelle "génération" d'agent de contrôle.
La partie avec l'architecte n'est pas très intéressantes et introduit une probabilité d'erreur dans un monde de contrôle si parfait qu'elle me semble totalement aberrante. Même si elle est très faible, si cette anomalie est cyclique dans le temps, elle est mesurable et surtout elle en devient prévisible et les actions pour corriger l'anomalie doivent être mises en application sur le champ. Ainsi, l'idée que plusieurs "Neo" ont rendus visite à ce programme me semble ridicule du fait que ce programme n'a pas eu l'idée d'implanter un système de contrôle permanent de chaque individu de la matrice pour éradiquer la probabilité fatale.
Il en reste pas moins, un moment d'excitation assez fort quand on voit l'entendu des problèmes qu'engendre l'anomalie "Smith".
Ce film n'est donc clairement pas un film philosophique mais un film destiné aux informaticiens ou bidouilleurs de l'informatique qui aime la science-fiction.
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