Amitié toxique...
MAUVAISE GRAINE (12,9) (Claudio Caligari, ITA, 2016, 100min) Cette chronique toxicomane désenchantée nous raconte l'histoire de deux amis d'enfance à travers leur vie quotidienne se résumant en une...
Par
le 26 sept. 2016
2 j'aime
Étrange de parler d'un film que son réalisateur n'aura pas connu... Caligari n'a pas été prolifique, mais il aura eu le mérite de faire la même chose que les Autres... différemment. Il est improbable que situer l'action d'un film de 2015 dans les années 1990 soit à l'origine de ce brassage, et je n'ai d'ailleurs pas compris ce qui le motivait. Sûrement manqué-je là du recul que le genre n'offre pas.
Non essere cattivo, ”ne pas être méchant”, semble une invitation à ne pas prendre au pied de la lettre les films déprimants qui ne mettent en image que le mal. Et quelque part, le film est trop méthodique dans sa façon de présenter la place de la drogue, puis d'expliquer les liens entre les personnages. Liens qui se tisseront d'ailleurs tout seuls plus tard, sans que les protagonistes y soient pour quelque chose. Mais c'est presque une belle ambiance que le cinéaste forme autour de la crasse banlieusarde dont la drogue tient lieu de monnaie en place d'une lire inflationnée, et où les chantiers sont le Saint-Graal de ceux à qui l'on a ouvert les yeux.
Presque, parce que le mal a encore trop sa place, et c'est une chose que je supporte mal dans les drames. Aucune comédie n'est entièrement comique, alors pourquoi les drames peuvent-ils n'être que dramatiques ? Mais c'est un moindre mal chez Caligari qui fait de l'amitié autre chose qu'un symbole et de la mort autre chose qu'une fatalité ; beau geste d'acceptation de la part d'un homme qui se savait mourant. Le titre trouve un écho et du relief ; la drogue aboie mais le drame passe.
Créée
le 30 nov. 2018
Critique lue 187 fois
D'autres avis sur Mauvaise Graine
MAUVAISE GRAINE (12,9) (Claudio Caligari, ITA, 2016, 100min) Cette chronique toxicomane désenchantée nous raconte l'histoire de deux amis d'enfance à travers leur vie quotidienne se résumant en une...
Par
le 26 sept. 2016
2 j'aime
Décidément, le cinéma italien n'est pas très gai. J'ai vu récemment Dogman, excellent film et à présent mauvaises graines... Pas de quoi rire. Tout est triste, sans espoir. L'histoire d'une bande de...
Par
le 10 juin 2019
Étrange de parler d'un film que son réalisateur n'aura pas connu... Caligari n'a pas été prolifique, mais il aura eu le mérite de faire la même chose que les Autres... différemment. Il est improbable...
Par
le 30 nov. 2018
Du même critique
Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...
Par
le 25 oct. 2018
8 j'aime
(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...
Par
le 16 juil. 2018
8 j'aime
1
Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...
Par
le 25 août 2018
7 j'aime
3