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Aujourd'hui, ce rapport s'efface derrière les mauvais moments, les mauvais choix, qui construisent maladroitement le film, l'altèrent...
Moment 1
La rencontre bien fortuite entre le flic (Piccoli) et Abel (Bernard Fresson), son ancien camarade de régiment devenu truand, et donc proie potentielle, voire idéale. Avouez que la vie est bien faite.......................
– Et ce cuivre, cet alu, ces voitures, vous les achetez ?
– Pas toujours
Moment 2
Ce flic, avec la paye que l'on imagine (et malgré son ancien métier de juge d'instruction qui lui a peut-être permis de thésauriser un peu), a reçoit régulièrement des sousous de son viticulteur de papa ! ... Quelle chance. Avec cette manne, il pourra se payer cet appartement qui fera office de toile dans laquelle tombera la bellissime Lily (Romy Schneider) et, façon dominos, son compagnon Abel.
... passer ma vie avec un homme résigné, qui mijote, comme un légume.
Moment 3
Le commissaire Rosinsky (François Périer) a un indic dans le clan d'Abel !
Vous avez des informateurs, dans le café Saidani?
Moment 4
Max le détective aux nerfs d'acier qui bute le commissaire Rosinsky... Amoureux transi ou pas... Non, franchement...
La scène finale n'en reste pas moins d'une beauté et d'une tristesse inoubliables.
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le 5 août 2020
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