Après avoir été la scream girl dans « X », puis psychopathe dans « Pearl, le personnage de Maxine évolue encore et devient héroïne de slasher movie dans ce troisième opus.
Dans cette dernière partie Ti West propose une évocation ludique de certaines des légendes les plus sombres et sataniques de l'histoire de Los Angeles et une réinterprétation particulière du cinéma à travers un objectif trash des années 80 avec une Mia Goth encore une fois impériale.
Efficace dans son croisement entre une success story, un 'thriller psycho', une série B d'horreur et une satyre sur Hollywood, c'est un régal de néons, de lumières rouges et de fard à paupières. C'est un pur plaisir esthétique. Où l’on retrouve sciemment beaucoup du Brian de Palma période « Body Double ».
« Maxxxine », célèbre le cinéma, critique ses excès et propose une fin mémorable à cette trilogie qui marquera sans aucun doute le genre de l'horreur.
J’ai trouvé le film Un film brillant : Ti West joue avec l'esthétique 'métal', le noir le plus cru, le body horror ou le giallo (Ah ces gants de cuir du "Night Stalker" (qui a vraiment existé)et pour composer une métaphore délirante et suggestive sur le rêve américain et confirme par son univers de violence de survie et d’ ambition que le cinéaste est l’une des voix les plus créatives du cinéma d’aujourd’hui.