Je dois vous avouer quelque chose. Depuis quelques temps, Jason Statham est devenu mon grand copain. Depuis Spy, c'est même devenu le mec avec qui j'aimerais bien aller boire des bières après une rude semaine. Alors quand j'ai vu la bande annonce de MR (sans avoir vu le premier opus), je me suis dit tout naturellement, un dimanche matin dans une salle quasi vide : OUUUUUAAAAAAIS!!!
Et pour de vrai, pas manqué. Et même mieux.
L'histoire est simple : Bishop, ancien tueur à gage est rattrapé par un ancien méchant copinou qui veut profiter de ses gros bras pour son profit personnel en lui agitant sous le nez un chantage à l'otage qui a la forme de Jessica Alba. C'est une gentille fille prise dans la tourmente d'un coup de pas de bol et et Bishop n'a pas vraiment envie-envie de retourner tuer des gens, qui en plus ne lui ont rien fait. Et c'est tout. En vrai.
C'est-à-dire que ce pitch tient dans le premier quart d'heure où on nous explique tous les plans dans le détail et point! Pas de twist merdique, pas de fausse tension, pas de retournement de situation improbable (j'insiste sur improbable), pas de fille qui joue un double jeu, pas de ressentiment à la mord moi le nœud sur un passé commun chiant, pas de révélation de dernière minute avant de mourir, pas de méchant bloqué en mode Repeat sur des menaces creuses, etc etc, vous avez compris l'idée. Statham fait le boulot, castagne des gens à tort ou à raison, tue des gens n'importe comment, a le recul d'un chat qu'on a dérangé en pleine sieste et fait ses cascades tranquillou bilou sans la moindre goutte de sueur. Quant à la fille en détresse, c'est la fille en détresse, un peu vénère, mais quand même en détresse.
Bref, un truc qui ne pète pas plus haut que son derch', qui renoue quasiment avec un premier degré so 90's et qui n'est rien d'autre que ce qu'il est : un film avec Statham qui pète des tronches, bat le méchant, et sauve la fille en faisant greugreu. Comme prévu.
Et vous savez quoi? C'était reposant.