Avant même de voir le film, j'avais beaucoup de questionnement. Un film de la part d'un réalisateur que j'apprécie et qui a réalisé d'excellent film, une bande annonce qui donnait envie, et à contrario un objet sur lequel on crachait au festival de cannes, qui rendait les avis bipolaire sur twitter, etc ...
Avec la plus grande des sincérité, et je l'espère toute l'objectivité dont je peux faire preuve, il est indéniable que ce film soit exceptionnel, et en j'arrive à comprendre ceux qui ne l'aime pas. Megalopolis est un film qui parle de la chute de la société, qui évoque sa décadence, qui nous raconte le rôle de l'artiste dans un monde ; en sommes c'est message magnifique de la part de son auteur. Se dotant d'une esthétisme ravissante, grandement inspiré de la rome antique (puisqu'après tout le film se déroule dans se monde alternatif de new rome), coppola se permet un certain parallèle entre notre monde et celui de l'antiquité, ou il relie pas à pas ce qui à permis la fin de rome. Quelle beauté dans ses couleurs, dans ses décors et ses costumes, sur la forme c'est magnifique. D'autant que Coppola se permet tant de liberté de réalisation, entre des moments ou la caméra réduit sa taille pour n'avoir qu'un point de lumière au centre d'un écran noir pour montrer les messe basse des personnages, lorsque l'écran se coupe en trois parties pour faire défiler plusieurs récits en parallèle. Des couleurs jaunes partout qui évoque une nouvelle fois le passéisme dans lequel s'enferme les personnages. du début jusqu'à la fin le film déborde d'idées de mises en scènes, non pas pour nous faire croire à un quelconque vraisemblance ou autre, mais bel et bien pour se plonger dans des images magnifiques de cette nouvelle rome.
Au delà il y a son message, et le film ne s'offre pas le luxe d'être subtile ou autre. Tout y met marqué noir sur blanc, c'est message pour ne pas voir notre monde réaliser les mêmes erreurs que celui de rome en son temps. La corruption mène à une adoration du passéisme, à la monté du populisme, à la corruption des puissants. Tous les puissants sont à l'origine des maux du monde et il n'y a que l'artiste qui peut combattre ceci et offrir aux autre une nouvelle utopie. Plutôt que de tomber dans la fanges de l'immobilisme, ou pire le principe de la décadence, il préfère se battre pour offrir autre chose.
Clairement on ne tourne pas autour du pots, pas de lignes caché entre d'autres lignes, juste un rêve de la part du réalisateur qu'il met en œuvre, avec le plaisir ultime de faire ce qu'il lui plait, tant sur le plan esthétique que romancier. C'est son œuvre personnelle qui clairement ne sera jamais rentable, mais qu'elle plaisir c'était d'avoir pu la regarder.