Sainte-nitouche, vas-y rigole.
Dommage que l’exubérant personnage principale de ce film, par ses caprices et sa réserve, malmène un peu la rêverie du spectateur joliment appâté par un environnement contemplatif surréaliste et poétique.
Quelle frustration que de devoir se taper le psychorigide (asexué et austère) japonais de ces Playmobiles.
Jamais eut autant envie de claquer du binoclards ! (J'assume que c'était le but ? Grrr)
Reste quand même un décors incroyable servi par une photo magnifique. OK.
Seulement, c'est le rêve marchand, fantasme estampillé paradis pour riche, le club d'une élite qui a réussi.
Absence de vie. Nul part n'est représenté la famille. Certes un chien fantôme apparait parfois. La nourriture sur-abondante, morte ou produite par le voisin communiste (délocalisation du moyen de production) est consommé cuite, dans une cuisine de chef, clinique, aseptisé et, le plus souvent, vide. l'Enfer. Un bloc opératoire ouvert pour une assemblé de table déserte. La complaisance dans l'absence du vivant.
A certain égard ça pourrait aussi être la version WTF de la serie TV Lost, les disparus (pour sa fin : en fait ils sont tous mort).
Des plaisirs de la vie simple, oui, (vendu par la modernité) et posé dans le luxe neutre et naturel qu'on rêverai d'un Ikea.
Mais à quel prix ?
J'y aurais aimé un Kore-eda pour y faire vibrer une chaleur plus humaine et tangible...