Le film s'ouvre sur une intro très pompeuse qui laisse perplexe quant à la suite des événements. On assiste à une longue série de plans fixes avec ralentis et musique classique à l'appui insistant sur le caractère tragique des futures scènes du film.
On passe ensuite aux personnages avec dans un premier temps la névrosée Justine censée incarner tous les sentiments contraires de la mélancolie, et rien de mieux qu'un mariage en grande pompes pour analyser le personnage. Comme le dit Charlotte Rampling alias la maman : le mariage c'est vraiment chiant, qui plus est quand il est filmé en caméra épaule vomitive.
La seconde partie du film est placée sous la menace de cette épée de Damoclès cosmique qui irradie son influence néfaste sur les personnages et les chevaux. Les scènes s'enchaînent entre promenades équestres et ablutions entrecoupées de séances télescope pour qu'on se souvienne de la menace. Bref on connaît déjà la fin mais malgré un casting prestigieux qui fait diversion quelquefois le film paraît décousu et le message inaudible.