Cry to see the ocean planet is on burn.
J'aime bien ce que fait Lars Von Trier en général, et ce Mélancholia n'a pas fait exception.
Les premières minutes m'ont laissé quelque peu perplexe, ils ont dû s'amuser cette année à Cannes avec les plans de galaxies en musique, mais c'était plutôt bien fait. Puis on revient en flashbacks dans un mariage, qui ressemble fortement à un remake de Festen avec des moyens et en plus soft. C'est joliment fait, impeccablement joué, mais un peu longuet, heureusement que John Hurt, Charlotte Rampling et Stellan Skarsgard (entre autres, difficile de trouver un acteur qui ne soit pas au diapason parmi les convives... ça fait plaisir de retrouver Udo Kier chez LVT !) sont là pour porter le film. C'est la seconde partie consacrée au personnage de Charlotte Gainsbourg qui à véritablement emportée mon adhésion, avec son ambiance si particulière, plus brumeuse, plus feutrée, plus on se rapproche de la fin et plus ça se resserre autour des deux femmes qui affrontent, chacune à leur manière, la disparition de la terre. J'aurais donné le prix d'interprétation à Charlotte moi, mais deux ans d'affilée avec le même réalisateur ça aurait fait désordre...
Je garde quand même ma préférence pour Antichrist et ses animaux moisis, CHAOS REIGNS !