Mémoires d'un escargot m'a quel que peu dérangé, bien qu'il ait beaucoup de qualités (d'animation, d'écriture... et un message humaniste et bouleversant). Le problème est que l'histoire est tellement sinistre, qu'elle semble sortie d'un Lars Von Trier. Il n'arrive que des choses horribles tout le long de ce film à cette gamine innocente... jusqu'à la saturation. Et comme l'animation en stop motion est finalement un peu laide et glauque (la marron étant la couleur dominante), on ressort nauséeux. Heureusement il y a aussi de l'humour (noir mais drôle) et de la lumière dans le sublime personnage de Pinky, il fallait au moins cela pour surnager sur cet océan de tristesse. On notera que cet animé est hautement déconseillé au jeune public (14 ans me semblant un minimum),
sachant entre autre, qu'un enfant homosexuel brule dans une église, ou qu'un curé se masturbe derrière son autel...