Sortir de sa coquille en modelant la vie, la mort, le deuil, l’espoir et la résilience. Entre larmes et humour noir, la spirale d’un destin.
À la fois étrange, mélancolique, poignant et drôle, il décline de vrais portraits psychologiques. La manière dont est abordée la dépression, la solitude, le deuil, la pathologie est délicate ( la boulimie, l'emprise, l'obsession pour les escargots) À ce propos, le symbole est bien choisi : une coquille où le personnage se replie, se protège mais aussi s’enferme... D’où la spirale. C'est en quelque sorte, une spirale de malheurs qui s’abat sur elle sans pour autant altérer une forme de courage et de résilience. On ne ressort pas triste car il y a beaucoup d’espoir et de lumière dans ces personnages qui vivent pourtant dans un monde bien sombre. J’ai été émue, emportée. Un petit bijou.