L’histoire de ce "Memory Of Love" aurait pu susciter l’intérêt si le réalisateur avait pris le temps d’en creuser la situation plutôt que de se cacher derrière une sobriété somme toute bien plate. Car oui, le film ne semble rien entreprendre : il se contente de dérouler, de regarder de loin, et jamais vraiment il ne fait quoi que ce soit pour sortir ses personnages et son intrigue de cette inexpressivité un peu facile qui lui donne des allures bon chic bon genre de film japonais ou coréen. Au fond, voilà une histoire banale, assez creuse, qui se déroule péniblement cachée derrière des conventions cache-misère. Une belle imposture finalement que ce "Memory of Love"…