Men in Balec
Si Will Smith, homme incontournable de la franchise Men in Black au cinéma (après son explosion durant le premier volet et son rôle central dans les deux suivants) , après avoir refusé la suite...
le 13 juin 2019
26 j'aime
2
J'imagine bien Spielberg et Barry Sonnenfeld à la table d'un restaurant New-yorkais entrain de commenter les succès récents du MCU: "Que penses-tu de Thor Ragnarok, Steven ?", "Pas grand chose Barry, mais le couple Chris Hemsworth / Tessa Thompson au milieu d'Aliens envoie du lourd, que dirais-tu de relancer notre franchise MiB ?"
On reprends donc la même recette 22 ans après le premier, qui évoque aujourd'hui davantage les Agents du Shield, car il faut bien l'avouer, cela y ressemble méchamment avec un côté Kingsman so british, beaucoup plus classe. Ce MiB 4 n'offre pas de grandes surprises, mais l'alchimie éprouvée entre les personnages fonctionne à merveille dans un univers Alien qui leur va comme un gant.
Attendu, Chris Hemsworth n'échappe pas à l’autodérision et confirme son statut de playboy comique, tandis qu'on prendra un malin plaisir à voir Tessa Thompson se dépatouiller pour infiltrer les MiB sur les traces de Will Smith. Le bestiaire tout droit sorti d'Avatar est toujours aussi drôle et inventif et sert réellement l'intrigue, jouant avec les échelles et les faux semblants. Les aliens pouvant s'immiscer partout, il en est de même pour les véhicules et autres gadgets extra-terrestres au look chromé. Vétérans d'Hollywood, Liam Neeson et Emma Thompson chaperonnent tout ce petit monde avec autorité et sans crainte du ridicule, on apprend même que Gustave Eiffel était un des premiers MiB...
Le film fait à nouveau partie de ceux qui ont été condamnés avant même leur sortie, sur la base d'un trailer. En ce qui me concerne, j'ai revu les 2 et 3 avant celui-ci, et autant dire que seul le 1er est un cran au dessus, le 2 étant même assez passable, de quoi réviser certains jugements hâtifs ? Honnêtement, je n'en attendais rien. Loin d'un énième recyclage inutile, je dirais qu'il s'agit ici d'une variation, car contrairement aux aprioris, c'est un spin-off et non un reboot, les agents J et K n'étant pas remplacés. Certes l'ensemble est convenu et ne sort pas des sentiers battus, mais reste efficace et rafraîchissant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les films qui sont des plaisirs coupables
Créée
le 16 juin 2019
Critique lue 1.2K fois
12 j'aime
D'autres avis sur Men in Black : International
Si Will Smith, homme incontournable de la franchise Men in Black au cinéma (après son explosion durant le premier volet et son rôle central dans les deux suivants) , après avoir refusé la suite...
le 13 juin 2019
26 j'aime
2
LES ✚ ✔ Tessa Thompson campe une nouvelle héroïne intéressante et pleine de fraîcheur, contrairement à l'autre pignouf là... (voir les ⚊ ci-dessous). ✔ La poursuite en moto-alien est pas mal (surtout...
le 28 juin 2020
18 j'aime
5
Hollywood produit de moins en moins de navets et de plus en plus de films moyens. Men In Black : International est une illustration de plus de cette détestable tendance, tant il est insignifiant. Il...
Par
le 14 juin 2019
17 j'aime
Du même critique
J'ai toujours rêvé de connaître les aventures du mystérieux Boba Fett. Souvenez-vous de son apparition dans Star Wars Holiday special sous forme de dessin animé, juste avant l'Empire contre-attaque...
Par
le 15 nov. 2019
61 j'aime
45
On ne peut pas reprocher à Mike Mignola et aux studios Dark Horse Comics respectivement créateur et éditeur du comic book, d'avoir trahi leur franchise. Non, au contraire ils en sont coproducteurs et...
Par
le 8 mai 2019
34 j'aime
9
Venise, New-York, Gotham, trois villes entourées d'eau et baignées d'histoires et de mystères, elles sont des incubateurs à talents. Génie du spectacle, génie du mal ou bien les deux, un terrain...
Par
le 13 oct. 2019
33 j'aime
12