Un film magnifique mêlant à la fois poésie et cruauté. Un drame où la souffrance n’est pas édulcorée, une histoire tout à fait en prise avec la réalité de l’époque quand on avait le malheur d’être mère célibataire ou d’être sans ressources …
Dimitri Kirsanoff a exploré toutes les possibilités de la technique du cinéma des années 20 pour rendre les émotions, le bruit et le chaos de la psyché humaine. Surimpression, images qui s’entrechoquent grâce à un montage hyper travaillé, jeux de lumière et de clair-obscur. Une recherche esthétique qui n’est pas sans rappeler un autre chef d’œuvre de ces années La Roued’Abel Gance (1923) qui a inspiré le cinéma muet de toute cette décennie.